La griffe Preud’homme est déjà bien visible
Efficaces aux bons moments, les Standardmen ont réussi leur rentrée… tout comme leur coach.
- Publié le 28-07-2018 à 07h12
- Mis à jour le 28-07-2018 à 09h11
Efficaces aux bons moments, les Standardmen ont réussi leur rentrée… tout comme leur coach. Dix ans, deux mois et 24 jours après son dernier match (c’était contre Dender, victoire 3-0), sous une chaleur accablante (35e degrés au coup d’envoi) Michel Preud’homme a de nouveau pris place sur le banc de Sclessin en tant que coach du Standard. Le hasard aura voulu que ce soit Gand, le club pour lequel il avait quitté Sclessin en 2008, qui se dresse sur sa route pour son grand retour.
Du haut de ses 59 ans et de sa carrière plus que bien remplie, MPH, le Liégeois pure souche, aura certainement eu une pointe d’émotion au moment du coup d’envoi.
Après une préparation éprouvante sur le plan physique et une défaite, encourageante au vu de leur seconde période, en Supercoupe, les Rouches semblaient avoir reçu le message de leur coach qui assurait : "Je souhaite que l’on soit dominant dès la première minute de jeu, qu’on agisse au lieu de réagir." Le positionnement de sept Standardmen sur la ligne médiane au coup d’envoi donnait le ton.
Le Standard 2018-2019 version Michel Preud’homme se voudra offensif et organisé. Privé d’Orlando Sa, Maxime Lestienne et Mehdi Carcela, pas prêts, et d’Edmilson Junior, parti au Qatar, Michel Preud’homme reconduisait son 4-3-3 avec Agbo juste devant la défense comme lors de la seconde période à Bruges.
Michel Preud’homme voulait voir ses hommes conquérants dès l’entame de match, nul ne doute qu’il aura apprécié leur première période… à quelques minutes près et ce but égalisateur de Yaremchuk résultat d’un moment de flottement derrière.
Mais les lignes conductrices du plan de jeu MPH sont clairement lisibles et ce, alors que l’équipe n’est pas, de son propre aveu, encore prête à appliquer tous ses principes. Malgré une chaleur accablante, les Liégeois ont démarré pied au plancher et ils ont été récompensés pour leur première occasion via Djenepo qui fêtait de la plus belle des manières sa première titularisation en championnat.
Les Liégeois auraient même pu, auraient même dû, doubler la mise tant la suite de ce premier acte était à sens unique jusqu’à ce but égalisateur de Yaremchuk venu de nulle part.
Le second acte aura été celui de la gestion… des temps forts pour la bande à Preud’homme qui, à son tour, assommait les Gantois aux moments clés via Mpoku et Emond. Non, le Standard n’est pas encore à 100 %, oui, il y a encore des points de travail comme ces manquements défensifs sur les buts gantois, mais ce Standard, sans Sa, Lestienne et Carcela, est assurément déjà marqué par la griffe Preud’homme.